Marion

MOUSSET, Conseillère sociale

Comment êtes-vous devenue Conseillère sociale chez Mésolia ?

Depuis mon enfance, j’ai toujours été sensibilisée aux enjeux de la précarité et plus largement des injustices sociales. C’est donc assez naturellement que je me suis tournée vers ce métier.

Après avoir obtenu le diplôme d’État de Conseillère en économie sociale et familiale, j’ai travaillé pendant près de 10 ans, à Paris puis à Bordeaux, dans le monde associatif, notamment au sein de structures d’accueil et d’hébergement de personnes en situation d’errance.

J’ai candidaté au poste de Conseillère sociale chez Mésolia en 2022. C’était une création de poste.

 

Quelle est votre mission principale?

J’accompagne les locataires de deux quartiers prioritaires de Bordeaux Métropole – plus précisément ceux du Port de la lune à Bacalan et de la Saraillère à Cenon. L’objectif est de les soutenir dans les difficultés qu’ils rencontrent.

Concrètement, je peux intervenir pour régler (toujours dans la bienveillance) des situations d’impayés, des obstacles administratifs, des problèmes d’hygiène, des difficultés de santé ou de mobilité auprès des personnes âgées… Tout un tas de problèmes qui peuvent m’être signalés par d’autres services de Mésolia, par les locataires eux-mêmes ou par des partenaires de l’action sociale locale.

Pour autant, j’estime que mon travail consiste aussi à être disponible pour les locataires. C’est pour cette raison que j’ai mis en place des permanences, en pied d’immeuble, pour créer un contact plus direct. Les habitants peuvent venir me rencontrer 2 fois par semaine pour me faire part de leurs difficultés.

Et ça marche ?

Depuis la mise en place de ces permanences, je m’aperçois qu’elles facilitent grandement la relation avec les locataires. J’ai réussi à nouer des liens de confiance avec certains et à débloquer des situations.

Le fait que l’aide soit moins formelle débloque certaines personnes qui habituellement n’aiment pas avoir affaire aux services officiels. Dès lors, ils se livrent davantage.

La communication est également plus fluide avec certains services techniques qui participent chaque semaine aux permanences.

Selon vous quelles sont les qualités indispensables pour exercer ce métier ?

L’empathie et la curiosité sont capitales. Il est important de s’intéresser et de comprendre le contexte éducatif, culturel, social des personnes que vous avez en face de vous pour ne pas les juger et trouver des solutions adaptées à leur situation.

 

Qu’est ce que vous aimez le plus dans ce métier ? 

Les différentes rencontres que je fais. Je ne sais jamais à qui je vais avoir à faire. J’aime  cette nouveauté, cette incertitude et la variété des actions qu’elle entraîne. Chaque personne est unique et nécessite une approche personnalisée. C’est tout cela que j’aime.