Christelle

MERRIEN, Responsable Copropriétés / ASL chez Mésolia

Depuis quand travaillez-vous chez Mésolia ?

Je suis arrivée chez Mésolia en janvier 2021 en tant que responsable Copropriétés et Association Syndicales Libres (une sorte de copropriété formée de maisons individuelles). Avant d’occuper ce poste, j’étais de l’autre côté de la barrière : je travaillais en qualité de syndic et je gérais les parties communes.

 

En quoi consiste votre métier ? Quelles sont vos missions ?

Je représente le bailleur Mésolia – et donc les locataires – auprès des syndics qui gèrent les résidences dans lesquelles nous sommes copropriétaires. Concrètement, je veille au respect des parties communes (jardins, halls, toiture, encombrants, parkings, harmonie de l’ensemble de la résidence…) et je vérifie les dépenses que nous facturent les dits syndics pour la gestion des équipements collectifs (ascenseur, VMC…). J’assiste également aux réunions de préparation et aux Assemblées Générales des 280 copropriétés et ASL dans lesquelles Mésolia est donc copropriétaire. C’est à l’occasion de ces AG qu’il m’arrive de recevoir les doléances des autres copropriétaires, qui peuvent, entre autres choses, se plaindre du non-respect du règlement intérieur de la résidence par nos locataires.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur les différences entre les résidences en copropriété et les autres ?

Si la grande majorité des résidences dans lesquelles logent nos locataires appartiennent intégralement à Mésolia – on parle de mono-copropriétés -, il existe également des résidences dans lesquelles tous les logements ne nous appartiennent pas : ce sont les copropriétés. Nous sommes alors copropriétaires au même titre que les autres. Dans ce cas, c’est un syndic qui administre les parties communes ; il s’occupe également du bon respect du règlement intérieur de la résidence.

Ça change quoi pour les locataires de Mésolia ?

Ça change pas mal de choses pour ceux qui étaient habitués à vivre dans une résidence 100% Mésolia. En copropriété, les règles qui administrent les parties communes sont souvent très différentes et plus rigoureuses. Il faut souvent faire des rappels d’usage. Par exemple, lorsque le règlement intérieur l’interdit, rappeler qu’on ne peut pas installer de parabole sur son balcon ou y étendre son linge ! Au corps défendant de nos locataires, il faut dire que le statut de la copropriété constitue également un changement de fonctionnement pas toujours simple à intégrer pour nos propres services. Certains peuvent oublier que nous ne pouvons pas intervenir aussi simplement que dans nos résidences : pour faire des travaux dans une copropriété, il faut l’autorisation des autres propriétaires en AG !

 

Qu’est-ce que vous aimez le plus dans ce métier ? 

Je ne vais pas être très originale, mais c’est la diversité des situations. Je collabore avec de très nombreux services au sein de Mésolia : les gestionnaires de site et de clientèle, le service patrimoine, la promotion… Ce n’est pas un poste routinier et c’est surtout un poste où on est toujours en action. Et puis, même si ce n’est pas toujours évident, je trouve une vraie satisfaction lorsqu’on parvient à résoudre un problème évoqué en AG, un problème entre copropriétaires et locataires Mésolia.

Le saviez-vous ?

Mésolia possède son syndic. 

Depuis plusieurs années, Mésolia en partenariat avec Aquitanis, Office Public de l’Habitat de Bordeaux Métropole, a créé Coo.pairs, un service inter-bailleur qui mutualise notamment un service de syndic solidaire de copropriété. “Nous ne l’imposons jamais dans les copropriétés où un syndic est déjà en place, en revanche, Coo.pairs est généralement gestionnaire des résidences dans lesquelles nous créons une copropriété – notamment dans le cadre de vente de nos logements, lorsqu’on passe d’une monopropriété à une copropriété.”